C’est à partir de 1968 qu’Arlette Denis commence à chanter. D’abord écoutée dans l’intime de quelques soirées entre amis, elle va, sa guitare sur le dos, l’Officiel des Spectacles dans la main, tirer quelques sonnettes, passer des auditions, commencer à rêver à cette grande aventure dans laquelle elle se jette avec ferveur.
C’est un petit Cabaret, pas très connu, aujourd’hui disparu, “Le Jour de Fête”, rue Guénégaud à Paris où Christian Mousset Comédien qui tient les lieux, l’auditionne et l’engage.
Premier vrai public, premiers gros tracs, premiers pas, premières joies, premiers cachets, premiers partages, l’apprentissage, la rude école, la belle école…Le rêve se transforme, il vient côtoyer la réalité. Une porte s’ouvre. Alors s’enchaînent les soirées Cabarets, petits ou plus grands, tous ces lieux à Chansons qui fleurissent à Paris :“Le Bateau Ivre“, “Chez Félix”, “L’Echelle de Jacob”, “Le Caveau de la Bolée“, “Chez Georges” où l’on peut ainsi, à cette époque et en un soir, se produire sur des scènes multiples à la rencontre de l’espoir.